Déjà en 1989 des chercheurs américains [1] avaient observés que la constipation était un facteur de risque pour le cancer du sein, sans pouvoir toutefois élucider le mécanisme. Trente ans plus tard le microbiote vient nous donner une explication.

Le cancer du sein est un cancer hormono-dépendant, plus les taux d’œstrogènes sont élevés ou plus longue sera la durée d’exposition d’une femme aux œstrogènes durant sa vie, plus le risque de cancer augmente. Normalement les œstrogènes circulants sont filtrés au niveau du foie, où ils sont rendus inactifs cad incapables d’avoir un effet biologique (cancérigène ou autre) et envoyés ensuite dans le tube digestif via la bile. Ils sont alors éliminés dans les selles.
Il existe dans notre microbiote des bactéries qui sont capables de réactiver les œstrogènes inactifs prêts à être éliminés, grâce à une enzyme que l’on appelle GUS (béta-glucuronidase). Ces œstrogènes réactivés sont absorbés par la paroi de l’intestin et remis en circulation dans l’organisme où ils peuvent à nouveau exercer un effet biologique.

L’oestrobolome est le nom donné à ces bactéries dotées d’une activité GUS.

L’oestrobolome représente normalement une très faible proportion de notre microbiote et a un effet négligeable. Or en cas de constipation le ralentissement du transit et la digestion approfondie des fibres alimentaires entrainent des modifications au niveau de notre microbiote qui s’accompagnent d’une augmentation de l’oestrobolome et de l’activité GUS. Ceci a pour effet d’augmenter le taux des œstrogènes circulants et le risque de cancer du sein.
Ce mécanisme est surtout significatif chez les femmes ménopausées. C’est ce même mécanisme qui explique l’augmentation du cancer du sein constaté chez les malades atteintes du Parkinson, maladie dans laquelle la constipation est quasiment toujours présente. Chez BOOM nous avons les moyens de détecter les anomalies au niveau du microbiote menant à la formation d’un oestrobolome pathologique et nos médecins experts savent comment les corriger et réduire l’activité GUS présente en excès. Chez BOOM nous savons que la composition du microbiote peut influencer le développement de certains cancers. Nos médecins experts se tiennent en permanence informés des dernières avancées dans ce domaine afin de proposer des mesures préventives innovantes aux clients de BOOM.

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