Ballonnement ?

Cette plainte très fréquente est souvent considérée de manière superficielle par les médecins car ne menaçant pas a priori la santé. Surtout si un bilan réalisé chez un spécialiste de l’appareil digestif ne montre rien de grave.

« Vous n’avez rien, mangez mieux, faites du sport, déstressez-vous … » entend-on souvent dire. N’ayant pas de réponse à vos plaintes, vous vous lancez dans des régimes, en supprimant d’abord les produits laitiers, puis le gluten, puis les crudités, avec chaque fois une amélioration transitoire. Ceci aboutit progressivement à une alimentation très restrictive (pâtes, poisson bouilli, carottes cuites …) parfois en cours depuis des années. Outre le handicap social que cela entraine, nous savons maintenant qu’une alimentation peu variée, avec des pans entiers de catégories d’aliments supprimés, va entrainer des modifications profondes du microbiote qui s’appauvrit en bonnes bactéries et devient incapable de digérer des aliments indispensables à notre santé, d’où les gaz, ballonnements, douleurs, etc …. La nature a horreur du vide et la disparition progressive d’une flore digestive variée laisse d’autres espèces bactériennes se développer, dominantes, voire nocives et nettement moins bénéfiques pour la santé.
Ainsi une plainte banale peut cacher de profondes modifications du microbiote, se mettant insidieusement en place et pouvant entrainer des années plus tard des maladies : diabète, AVC, infarctus, Parkinson, cancer…

Chez BOOM nous avons les outils permettant d’identifier ces anomalies au niveau du microbiote, qui peuvent être très variées d’une personne à l’autre.

Les médecins experts de BOOM sont en mesure de corriger ces anomalies et de donner des conseils alimentaires permettant de récupérer progressivement une capacité à tolérer et à digérer, sans inconfort digestif, une grande variété d’aliments, gage du maintien d’un microbiote en bonne santé.

Le microbiote : une révolution est en marche concernant la santé

Le Microbiote digestif ou flore intestinale compte environ 10 000 milliards de bactéries, c’est-à-dire plus ou moins le nombre de cellules présentes dans un organisme humain. Il est propre et unique à chaque individu, chacun d’entre nous ayant entre 800 et 1000 espèces bactériennes différentes sur un catalogue de 2000 - 3000 environ.

Ce microbiote digestif est un véritable organe et pèse entre 1-2 kg. Il a comme tout organe des fonctions. Elles vont de la digestion des sucres complexes (parois des fruits et légumes), à la production d’énergie (acides gras à chaines courtes) et de vitamines, à la maintenance de la barrière intestinale, aux défenses anti microbiennes et à la modulation immunitaire. Ce dernier concept est très important puisqu’il intervient dans la genèse des maladies chroniques comme le surpoids, l’obésité, le diabète, l’eczéma, la fibromyalgie, les maladies neurologiques (Parkinson, Alzheimer) et le cancer dont le lit est souvent une inflammation chronique à bas bruit.
Un microbiote sain est en principe notre meilleur ami. C’est un échange entre nos bactéries intestinales et notre organisme. Nous leur fournissons à manger et en échange les microbes nous donnent des substances indispensables à notre santé. Il est dès lors facile de comprendre que si notre alimentation est déséquilibrée et anarchique, cela aura des répercussions au niveau de notre microbiote et de ses activités ce qui aura à son tour un impact sur notre santé.

Nous avons aujourd’hui des outils qui nous permettent de caractériser très précisément un microbiote

Nous avons aujourd’hui des outils qui nous permettent de caractériser très précisément un microbiote tant au niveau de sa composition qu’au niveau de ses performances. Chez BOOM nous mettons ces outils à la disposition de nos clients. Nous pouvons ainsi identifier les bonnes et les mauvaises bactéries présentes dans le microbiote intestinal d’un individu. Les médecins experts chez BOOM sont capables de corriger toutes les anomalies détectées.
Chez BOOM nous pensons qu’il serait toutefois illusoire de considérer que l’analyse du microbiote représente l’arme absolue vis-à-vis des maladies mais son impact est tel que soigner aujourd’hui en 2024 telle ou telle maladie chronique ou grave, comme le diabète ou un cancer par exemple, sans se préoccuper de l’état de son microbiote, représente véritablement une perte de chance vis-à-vis de la réponse aux traitements, du contrôle de la maladie ou de son pronostic à long terme.

Constipation et cancer du sein

microbiote et constipation cancer du sein vence

Déjà en 1989 des chercheurs américains [1] avaient observés que la constipation était un facteur de risque pour le cancer du sein, sans pouvoir toutefois élucider le mécanisme. Trente ans plus tard le microbiote vient nous donner une explication.

Le cancer du sein est un cancer hormono-dépendant, plus les taux d’œstrogènes sont élevés ou plus longue sera la durée d’exposition d’une femme aux œstrogènes durant sa vie, plus le risque de cancer augmente. Normalement les œstrogènes circulants sont filtrés au niveau du foie, où ils sont rendus inactifs cad incapables d’avoir un effet biologique (cancérigène ou autre) et envoyés ensuite dans le tube digestif via la bile. Ils sont alors éliminés dans les selles.
Il existe dans notre microbiote des bactéries qui sont capables de réactiver les œstrogènes inactifs prêts à être éliminés, grâce à une enzyme que l’on appelle GUS (béta-glucuronidase). Ces œstrogènes réactivés sont absorbés par la paroi de l’intestin et remis en circulation dans l’organisme où ils peuvent à nouveau exercer un effet biologique.

L’oestrobolome est le nom donné à ces bactéries dotées d’une activité GUS.

L’oestrobolome représente normalement une très faible proportion de notre microbiote et a un effet négligeable. Or en cas de constipation le ralentissement du transit et la digestion approfondie des fibres alimentaires entrainent des modifications au niveau de notre microbiote qui s’accompagnent d’une augmentation de l’oestrobolome et de l’activité GUS. Ceci a pour effet d’augmenter le taux des œstrogènes circulants et le risque de cancer du sein.
Ce mécanisme est surtout significatif chez les femmes ménopausées. C’est ce même mécanisme qui explique l’augmentation du cancer du sein constaté chez les malades atteintes du Parkinson, maladie dans laquelle la constipation est quasiment toujours présente. Chez BOOM nous avons les moyens de détecter les anomalies au niveau du microbiote menant à la formation d’un oestrobolome pathologique et nos médecins experts savent comment les corriger et réduire l’activité GUS présente en excès. Chez BOOM nous savons que la composition du microbiote peut influencer le développement de certains cancers. Nos médecins experts se tiennent en permanence informés des dernières avancées dans ce domaine afin de proposer des mesures préventives innovantes aux clients de BOOM.